Premier championnat du Monde et première médaille d'or ! Andy Garcia pouvait-il rêver mieux débuter ? Plus jeune, alors Laurentin, il enflammait au tir le boulodrome Gallaratto lors de mémorables qualifications pour le France Tirs, avec Jordan Rugari, Waël Labidi et consorts.
Désormais Monégasque, c'est au point qu'il brille. Remarqué lors du quart de finale en double contre la France lors de l'Euro Alassio 2018, il vient de franchir un
nouveau palier, amenant avec Nicolas Laugier en double, sa première médaille d'or au sport boules (boule lyonnaise) monégasque. Il nous fait partager cet exploit.
Comment as-tu vécu cette première participation à un Championnat du Monde ?
Ce championnat du monde est juste quelque chose d’exceptionnel. Lorsque j’ai commencé les boules dans les Alpes Maritimes, à Saint -Laurent du Var avec des amis, je n’aurais jamais osé imaginer cela. Cette première pour moi était magnifique. C’était l’opportunité de continuer à emmagasiner de l’expérience dans les joutes internationales, après l’Euro à Alassio et le Béraudier à Lyon. Mais ce n'était pas un fin en soi car je reste un compétiteur avant tout.
Quels ont été les sentiments lorsque vous avez décroché le titre ?
Lorsque cette boule jetée au ciel par Nicolas est retombée sur la boule argentine, nous donnant le titre mondial, je n’en revenais pas. Comment avions-nous pu réussir cet exploit, que sûrement personne ne nous voyait réaliser ? J’ai tout de suite levé les yeux au ciel en pensant à mon grand-père, René Garcia, dit le Colonel : il nous a légué cet héritage, en faisant des Garcia une famille bouliste.
Comment as-tu vécu cette finale ?
Nous avons été étrangement sereins avec Nicolas. C’était encore plus le cas lors du quart et de la demi-finale, contre des adversaires de très grande valeur. Nous étions sûr de notre atout majeur, notre qualité de point. Nous savions qu’en jouant sur ce point fort, nous serions capable de rivaliser avec les meilleurs.
Nous avons produit un jeu peut-être moins spectaculaire, mais qui nous a permis de peu nous exposer aux grosses mènes. A ce niveau, avec des parties limitées à 1h30, c’est très important. Malgré l’incroyable niveau au tir des argentins, nous avons eu des opportunités et nous avons su les saisir. Nicolas Pretto, le tireur du double argentin est pour moi incontestablement le meilleur joueur de ce mondial.
Drôle de fin de finale ?
Elle est extraordinaire, j’imagine que vu de l’extérieur, cela devait être plutôt sympa à suivre. Nous avons fait dans le suspens. Emotionnellement, c’était très fort mais nous avons su rester calmes. Il nous a tout de même fallu un coup de pouce du destin pour arrêter ce but de gagne, tapé par Nicolas Pretto, au fond du cadre. Cela nous a donné la chance de disputer cette mène supplémentaire, avec le dénouement que nous connaissons.
Quelles ont été les clés de cette réussite ?
Lorsque l’on fait un championnat de cette envergure, le groupe est très important. Nous passons énormément de temps ensemble. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice. Nous avons tous été soudés, en accompagnant les autres sur leurs épreuves, tout en restant concentrés sur nos objectifs personnels.
Le calme d’Eric Lotto et l’immense expérience qu’il a pu nous transmettre nous ont permis de ne pas nous enflammer sur les temps forts adverses et de profiter des nôtres.
A titre personnel, la présence de Gilles Campiglia, qui était chef de délégation, est très importante pour moi. Il est toujours juste et honnête : cela me permet de savoir quoi améliorer et quoi conserver après chaque partie. Fabien (Peyret) et Alexandre (Trichard) ont été des partenaires modèles et nos premiers supporteurs, même après leurs éliminations dans leurs épreuves respectives.
Par quoi as tu envie de clôturer cette interview ?
J’aimerai profiter de cet article pour remercier différentes personnes. Tout d’abord ma femme et mon fils : ils doivent composer avec ce sport chronophage. Eric Lotto, notre sélectionneur qui m’a donné sa confiance. Gilles Campiglia, qui a su voir en moi un joueur de double et faire en sorte que je commence à jouer, notamment en club sportif. Mes coéquipiers du Club Bouliste du Rocher, ainsi que les dirigeants du club.
Mes parents et toute la famille Garcia, qui restent toujours unis. La Fédération et le Gouvernement Monégasques, qui nous permettent de participer à ces compétitions dans de bonnes dispositions. J’ai une pensée pour tous mes anciens coéquipiers et formateurs, notamment du CAB Laurentin, et particulièrement Patrick Liprandi,sans qui je ne serais pas le bouliste que je suis devenu aujourd'hui.
Mon dernier mot va à mon grand père qui a dû suivre cela de très haut, celui-là il est pour toi Papy.
Désormais Monégasque, c'est au point qu'il brille. Remarqué lors du quart de finale en double contre la France lors de l'Euro Alassio 2018, il vient de franchir un
nouveau palier, amenant avec Nicolas Laugier en double, sa première médaille d'or au sport boules (boule lyonnaise) monégasque. Il nous fait partager cet exploit.
Comment as-tu vécu cette première participation à un Championnat du Monde ?
Ce championnat du monde est juste quelque chose d’exceptionnel. Lorsque j’ai commencé les boules dans les Alpes Maritimes, à Saint -Laurent du Var avec des amis, je n’aurais jamais osé imaginer cela. Cette première pour moi était magnifique. C’était l’opportunité de continuer à emmagasiner de l’expérience dans les joutes internationales, après l’Euro à Alassio et le Béraudier à Lyon. Mais ce n'était pas un fin en soi car je reste un compétiteur avant tout.
Lorsque cette boule jetée au ciel par Nicolas est retombée sur la boule argentine, nous donnant le titre mondial, je n’en revenais pas. Comment avions-nous pu réussir cet exploit, que sûrement personne ne nous voyait réaliser ? J’ai tout de suite levé les yeux au ciel en pensant à mon grand-père, René Garcia, dit le Colonel : il nous a légué cet héritage, en faisant des Garcia une famille bouliste.
Comment as-tu vécu cette finale ?
Nous avons été étrangement sereins avec Nicolas. C’était encore plus le cas lors du quart et de la demi-finale, contre des adversaires de très grande valeur. Nous étions sûr de notre atout majeur, notre qualité de point. Nous savions qu’en jouant sur ce point fort, nous serions capable de rivaliser avec les meilleurs.
Nous avons produit un jeu peut-être moins spectaculaire, mais qui nous a permis de peu nous exposer aux grosses mènes. A ce niveau, avec des parties limitées à 1h30, c’est très important. Malgré l’incroyable niveau au tir des argentins, nous avons eu des opportunités et nous avons su les saisir. Nicolas Pretto, le tireur du double argentin est pour moi incontestablement le meilleur joueur de ce mondial.
Drôle de fin de finale ?
Elle est extraordinaire, j’imagine que vu de l’extérieur, cela devait être plutôt sympa à suivre. Nous avons fait dans le suspens. Emotionnellement, c’était très fort mais nous avons su rester calmes. Il nous a tout de même fallu un coup de pouce du destin pour arrêter ce but de gagne, tapé par Nicolas Pretto, au fond du cadre. Cela nous a donné la chance de disputer cette mène supplémentaire, avec le dénouement que nous connaissons.
Quelles ont été les clés de cette réussite ?
Lorsque l’on fait un championnat de cette envergure, le groupe est très important. Nous passons énormément de temps ensemble. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice. Nous avons tous été soudés, en accompagnant les autres sur leurs épreuves, tout en restant concentrés sur nos objectifs personnels.
Le calme d’Eric Lotto et l’immense expérience qu’il a pu nous transmettre nous ont permis de ne pas nous enflammer sur les temps forts adverses et de profiter des nôtres.
A titre personnel, la présence de Gilles Campiglia, qui était chef de délégation, est très importante pour moi. Il est toujours juste et honnête : cela me permet de savoir quoi améliorer et quoi conserver après chaque partie. Fabien (Peyret) et Alexandre (Trichard) ont été des partenaires modèles et nos premiers supporteurs, même après leurs éliminations dans leurs épreuves respectives.
Par quoi as tu envie de clôturer cette interview ?
J’aimerai profiter de cet article pour remercier différentes personnes. Tout d’abord ma femme et mon fils : ils doivent composer avec ce sport chronophage. Eric Lotto, notre sélectionneur qui m’a donné sa confiance. Gilles Campiglia, qui a su voir en moi un joueur de double et faire en sorte que je commence à jouer, notamment en club sportif. Mes coéquipiers du Club Bouliste du Rocher, ainsi que les dirigeants du club.
Mes parents et toute la famille Garcia, qui restent toujours unis. La Fédération et le Gouvernement Monégasques, qui nous permettent de participer à ces compétitions dans de bonnes dispositions. J’ai une pensée pour tous mes anciens coéquipiers et formateurs, notamment du CAB Laurentin, et particulièrement Patrick Liprandi,sans qui je ne serais pas le bouliste que je suis devenu aujourd'hui.
Mon dernier mot va à mon grand père qui a dû suivre cela de très haut, celui-là il est pour toi Papy.